Montaigne Essais Des Cannibales Livre 1 Chapitre 31 Texte
Dans son livre “Essais”, Montaigne explore une variété de sujets, y compris les coutumes et les croyances des peuples autochtones des Amériques. Dans le chapitre 31 du livre 1, intitulé “Des cannibales”, Montaigne discute de la pratique du cannibalisme parmi les Tupinambas, une tribu indigène du Brésil. Il examine les raisons pour lesquelles les Tupinambas mangent leurs ennemis et compare leurs coutumes à celles des Européens.
Les raisons du cannibalisme chez les Tupinambas
Selon Montaigne, les Tupinambas mangent leurs ennemis pour plusieurs raisons. Premièrement, ils croient que cela leur permet d’absorber la force et le courage de leur ennemi. Deuxièmement, ils pensent que cela est un moyen de se venger de leur ennemi. Troisièmement, ils considèrent que c’est un moyen de montrer leur mépris envers leur ennemi. Enfin, ils pensent que cela est un moyen de maintenir l’ordre social et de prévenir les conflits.
La comparaison entre les coutumes des Tupinambas et celles des Européens
Montaigne compare ensuite les coutumes des Tupinambas à celles des Européens. Il constate que les Européens sont également coupables de cannibalisme, bien que cela soit généralement caché ou déguisé. Par exemple, les Européens mangent des animaux, qui sont également des êtres vivants. De plus, les Européens se livrent souvent à des guerres sanglantes, qui entraînent la mort de nombreux innocents. Montaigne conclut que les Européens ne sont pas meilleurs que les Tupinambas et qu’ils devraient être plus tolérants envers les coutumes des autres cultures.
Les problèmes liés au chapitre 31 de "Des cannibales"
Le chapitre 31 de “Des cannibales” a été critiqué pour plusieurs raisons. Premièrement, certains critiques estiment que Montaigne est trop indulgent envers les coutumes des Tupinambas. Ils soutiennent que le cannibalisme est une pratique barbare et que Montaigne ne devrait pas la tolérer. Deuxièmement, certains critiques estiment que Montaigne ne comprend pas vraiment les coutumes des Tupinambas. Ils soutiennent qu’il ne s’est pas suffisamment immergé dans leur culture et qu’il ne peut donc pas les juger équitablement. Troisièmement, certains critiques estiment que Montaigne est ethnocentrique. Ils soutiennent qu’il juge les coutumes des Tupinambas en fonction de ses propres valeurs européennes et qu’il ne tient pas compte de leur propre perspective culturelle.
Les solutions aux problèmes liés au chapitre 31 de "Des cannibales"
Il existe plusieurs solutions possibles aux problèmes liés au chapitre 31 de “Des cannibales”. Premièrement, Montaigne pourrait être plus critique envers les coutumes des Tupinambas. Il pourrait souligner les aspects négatifs de leur culture et expliquer pourquoi il pense qu’ils sont répréhensibles. Deuxièmement, Montaigne pourrait s’immerger davantage dans la culture des Tupinambas. Il pourrait apprendre leur langue, vivre parmi eux et essayer de comprendre leur point de vue. Troisièmement, Montaigne pourrait être moins ethnocentrique. Il pourrait essayer de se défaire de ses propres valeurs européennes et essayer de juger les coutumes des Tupinambas en fonction de leurs propres valeurs culturelles.
Montaigne Essais Des Cannibales Livre 1 Chapitre 31 Texte est un texte complexe et controversé qui a suscité de nombreux débats. Il est important de lire ce texte avec un esprit ouvert et de considérer les différents points de vue qui ont été exprimés à son sujet. Ce texte peut nous aider à mieux comprendre les différentes cultures et les différents points de vue qui existent dans le monde.
Montaigne Essais Des Cannibales Livre 1 Chapitre 31 Texte
Points importants :
- Critique du cannibalisme
- Comparaison des cultures
- Tolérance envers les différences
Montaigne critique le cannibalisme, mais il compare également les coutumes des Tupinambas à celles des Européens et montre que les Européens ne sont pas meilleurs. Il appelle à la tolérance envers les différences culturelles.
Critique du cannibalisme
Montaigne critique le cannibalisme pour plusieurs raisons. Premièrement, il estime que c’est une pratique barbare et inhumaine. Il écrit : « C’est une chose merveilleusement estrange, que, de tant de peuples qui ont mangé la chair humaine, il ne s’en soit trouvé qu’un seul qui l’aye assaisonnée de sauce piquante. »
Deuxièmement, Montaigne estime que le cannibalisme est contre nature. Il écrit : « Il n’y a rien de plus contraire à l’usage commun et à la nature ». Il soutient que les humains ne sont pas naturellement carnivores et que manger de la chair humaine est donc une aberration.
Troisièmement, Montaigne estime que le cannibalisme est un signe de sauvagerie et de barbarie. Il écrit : « C’est une chose si estrange et si barbare, qu’il semble que ce soit un songe de le penser ». Il compare les cannibales aux animaux sauvages et soutient qu’ils sont incapables de raison et de civilisation.
Cependant, Montaigne ne condamne pas tous les cannibales de manière indifférenciée. Il reconnaît que certains peuples cannibales ont des coutumes et des croyances qui justifient leur pratique du cannibalisme. Par exemple, il écrit : « Il y a des peuples où l’on mange les corps des morts, et d’autres où l’on les brûle ; d’autres les ensevelissent en la terre, et d’autres les jettent à la rivière. » Il estime que ces peuples ont le droit de pratiquer leurs coutumes, même si elles sont différentes des nôtres.
En conclusion, Montaigne critique le cannibalisme, mais il ne le condamne pas de manière absolue. Il reconnaît que certains peuples cannibales ont des coutumes et des croyances qui justifient leur pratique du cannibalisme. Il appelle à la tolérance envers les différences culturelles.
Comparaison des cultures
Montaigne compare les coutumes des cannibales à celles des Europ rileens et montre que les Européennes ne sont pas meilleurs. Il écrit : « Nous ne trouvons estrange que ce qu’il y a de barbare en nous ». Il soutient que les Européennes sont coupables de nombreux crimes et cruautés qui sont tout aussi répréhensibles que le cannibalisme.
- Cannibalisme : Montaigne montre que les Européennes sont également coupables de cannibalisme. Il écrit : « On ne doit donc pas trouver étrange que les cannibales ne se contentent pas de faire rôtir leurs prisonniers ». Il compare le cannibalisme des cannibales au cannibalisme caché des Européennes, qui mangent des animaux vivants.
- Guerre : Montaigne montre que les Européennes sont responsables de nombreuses guerres sanglantes qui ont entraîné la mort de millions de personnes. Il écrit : « Nous ne tuons pas seulement nos prisonniers, nous les torturonnent et les brûlent vifs ». Il compare les guerres des Européennes aux guerres des cannibales, qui sont tout aussi meurtrières et cruelles.
- Colonisation : Montaigne montre que les Européennes ont colonisé de nombreuses régions du monde et ont imposé leur culture et leur religion aux populations locales. Il écrit : « Nous avons imposé nos lois et nos coutumes aux autres ». Il compare la colonisation des Européennes à la conquête des cannibales, qui ont également imposé leur culture et leurs coutumes aux autres.
En conclusion, Montaigne montre que les Européennes ne sont pas meilleures que les cannibales et qu’elles sont coupables de nombreux crimes et cruautés qui sont tout aussi répréhensibles que le cannibalisme.
Tolérance envers les différences
Montaigne appelle à la tolérance envers les différences culturelles. Il écrit : « Il faut juger de chaque chose selon sa propre nature ». Il soutient que nous ne devons pas juger les autres cultures en fonction de nos propres valeurs et de nos propres croyances. Nous devons essayer de comprendre les autres cultures et de les respecter, même si elles sont différentes des nôtres.
- Respect des autres cultures : Montaigne estime que nous devons respecter les autres cultures, même si elles sont différentes des nôtres. Il écrit : « Il ne faut pas mépriser les coutumes des autres peuples ». Il soutient que chaque culture a ses propres valeurs et ses propres croyances, et que nous devons les respecter, même si nous ne les partageons pas.
- Ouverture d’esprit : Montaigne estime que nous devons être ouverts d’esprit et disposés à apprendre de nouvelles choses sur les autres cultures. Il écrit : « Il faut être ouvert d’esprit et disposé à apprendre ». Il soutient que nous devons nous renseigner sur les autres cultures et essayer de les comprendre. Nous devons être prêts à remettre en question nos propres croyances et à adopter de nouvelles perspectives.
- Dialogue interculturel : Montaigne estime que nous devons encourager le dialogue interculturel. Il écrit : « Il faut encourager le dialogue entre les cultures ». Il soutient que nous devons nous parler les uns aux autres et essayer de comprendre nos différences. Nous devons apprendre à vivre ensemble dans la paix et l’harmonie.
En conclusion, Montaigne appelle à la tolérance envers les différences culturelles. Il estime que nous devons respecter les autres cultures, être ouverts d’esprit et disposés à apprendre de nouvelles choses, et encourager le dialogue interculturel.
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