Le texte de loi sur la fin de vie, également connu sous le nom de loi Claeys-Leonetti, a été adopté en France en 2016. Il autorise la sédation profonde et continue jusqu’au décès pour les personnes en fin de vie atteintes d’une maladie incurable et en phase avancée, et qui présentent une souffrance réfractaire aux traitements.
Qui peut bénéficier de la sédation profonde et continue jusqu’au décès ?
Pour bénéficier de la sédation profonde et continue jusqu’au décès, la personne doit remplir les conditions suivantes :
- Être atteinte d’une maladie incurable et en phase avancée.
- Présenter une souffrance réfractaire aux traitements.
- Être consciente de son état et de sa décision.
- Avoir exprimé sa volonté de recourir à la sédation profonde et continue jusqu’au décès.
Comment demander la sédation profonde et continue jusqu'au décès ?
La demande de sédation profonde et continue jusqu’au décès doit être faite par écrit et signée par la personne elle-même. Elle peut également être faite par un proche habilité à prendre des décisions en son nom, si la personne est dans l’incapacité de le faire elle-même.
La demande doit être adressée au médecin traitant, qui l’examinera et la validera si elle remplit les conditions légales. Le médecin traitant doit également obtenir l’avis d’un deuxième médecin, qui doit être spécialisé dans la prise en charge des douleurs et des soins palliatifs.
Que se passe-t-il après la demande de sédation profonde et continue jusqu’au décès ?
Si la demande de sédation profonde et continue jusqu’au décès est acceptée, le médecin traitant mettra en œuvre la procédure de sédation. La sédation sera administrée par voie intraveineuse ou sous-cutanée, et sera ajustée en fonction des besoins de la personne.
La sédation profonde et continue jusqu’au décès peut durer plusieurs jours ou plusieurs semaines, selon l’état de la personne.
Quels sont les problèmes liés au texte de loi sur la fin de vie ?
Le texte de loi sur la fin de vie a été critiqué par certains pour être trop restrictif. Les critiques estiment que les conditions d’accès à la sédation profonde et continue jusqu’au décès sont trop strictes et que de nombreuses personnes qui pourraient bénéficier de cette procédure n’y ont pas accès.
D’autres critiques estiment que le texte de loi ne va pas assez loin et qu’il devrait autoriser l’euthanasie active, qui consiste à administrer une substance létale à une personne qui en fait la demande.
Solutions possibles aux problèmes liés au texte de loi sur la fin de vie
Plusieurs solutions pourraient être envisagées pour résoudre les problèmes liés au texte de loi sur la fin de vie. L’une d’elles serait d’assouplir les conditions d’accès à la sédation profonde et continue jusqu’au décès. Une autre solution serait d’autoriser l’euthanasie active.
Cependant, ces solutions soulèvent des questions éthiques et juridiques complexes. Il est donc probable que le débat sur le texte de loi sur la fin de vie se poursuivra pendant encore de nombreuses années.
En attendant, le texte de loi sur la fin de vie reste en vigueur en France et permet à certaines personnes en fin de vie de bénéficier d’une mort douce et apaisée.
Texte De Loi Sur La Fin De Vie
Fin de vie apaisée.
- Sédation profonde.
- Conditions strictes.
Débat éthique et juridique.
Sédation profonde.
La sédation profonde consiste à endormir une personne de manière continue et irréversible jusqu’à son décès. Elle est utilisée pour soulager les souffrances des personnes en fin de vie atteintes d’une maladie incurable et en phase avancée, et qui présentent une souffrance réfractaire aux traitements.
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Administration de la sédation profonde.
La sédation profonde est administrée par voie intraveineuse ou sous-cutanée. Les médicaments utilisés sont des barbituriques ou des benzodiazépines. La dose de sédation est ajustée en fonction des besoins de la personne.
La sédation profonde peut durer plusieurs jours ou plusieurs semaines, selon l’état de la personne. Elle est maintenue jusqu’au décès de la personne.
La sédation profonde est une procédure médicale encadrée par la loi. Elle ne peut être pratiquée que par un médecin et avec le consentement de la personne concernée ou de son représentant légal.
Conditions strictes.
Les conditions pour bénéficier de la sédation profonde sont strictes. La personne doit :
- Être atteinte d’une maladie incurable et en phase avancée.
- Présenter une souffrance réfractaire aux traitements.
- Être consciente de son état et de sa décision.
- Avoir exprimé sa volonté de recourir à la sédation profonde de manière libre et éclairée.
La demande de sédation profonde doit être faite par écrit et signée par la personne elle-même. Elle peut également être faite par un proche habilité à prendre des décisions en son nom, si la personne est dans l’incapacité de le faire elle-même.
La demande doit être adressée au médecin traitant, qui l’examinera et la validera si elle remplit les conditions légales. Le médecin traitant doit également obtenir l’avis d’un deuxième médecin, qui doit être spécialisé dans la prise en charge des douleurs et des soins palliatifs.
Si la demande de sédation profonde est acceptée, le médecin traitant mettra en œuvre la procédure de sédation. La sédation sera administrée par voie intraveineuse ou sous-cutanée, et sera ajustée en fonction des besoins de la personne.
La sédation profonde peut durer plusieurs jours ou plusieurs semaines, selon l’état de la personne. Elle est maintenue jusqu’au décès de la personne.
Les conditions strictes pour accéder à la sédation profonde sont destinées à protéger les personnes vulnérables et à éviter les abus. Cependant, ces conditions sont également critiquées par certains pour être trop restrictives et pour exclure de nombreuses personnes qui pourraient bénéficier de cette procédure.
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